De Libération à Se libérer

Dans cet article je parlerais du sujet qui nous importe en ce 2nd trimestre, la libération amenant individuellement à se libérer.

Définition de la libération

La libération pour le Larousse c’est l’action de mettre en liberté, l’action de mettre fin à la dépendance, c’est la cessation d’une contrainte.

Liberté, dépendance, contrainte, des mots qui “parlent” en développement personnel.
Se libérer de ses dépendances, se libérer de ses contraintes sont des objectifs que beaucoup de personnes cherchent à atteindre.

La difficulté est de savoir COMMENT accéder à cette libération pour enfin se libérer.
On peut vouloir se libérer de plein de choses : d’une pression, d’une tension, d’une relation néfaste, d’une souffrance, d’une douleur, d’une contrainte…

Question

Comment se libérer de ce qui contraint, fait peur, restreint, cloisonne, emprisonne, astreint, minimise, illusionne, rend malheureux, oblige… ?

Réponse

En acceptant et assumant :

1/d’être SUJET
Le sujet c’est la personne sur qui s’exerce la contrainte. C’est-à-dire la “victime” de cette contrainte.
Mais ce n’est pas suffisant. Puis ce serait trop “facile” d’en rester là.
D’ailleurs trop de personnes en restent là s’en aller plus loin.
&
2/d’être ACTEUR.
L’acteur c’est la personne qui exerce la contrainte. Car s’il y a contrainte exercée sur vous c’est qu’à un moment donné vous avez permis à celle-ci de s’exercer. Vous avez laissé, si vous voulez, la porte entrouverte, peut-être par confiance, manque de vigilance… Vous avez laissé faire et s’installer la contrainte dans votre vie. Vous avez autorisé (de manière inconsciente souvent) quelqu’un ou quelque chose prendre le dessus sur vous.

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Réflexion & Épilogue

Si vous parvenez à saisir que vous êtes certes “sujet” mais aussi “acteur” vous allez commencer à vous détacher de cette contrainte, de cette dépendance exercée.
Ce n’est qu’en révisant votre manière de vous (perce)voir que vous parviendrez à reprendre les rênes de votre vie et à vous libérer.

En restant uniquement sur la place de “victime” vous ne vous faites pas que du bien.
Etre victime vous met face à votre dépendance, face à votre manque d’estime de vous-même.
En vous replaçant au coeur de vous-même, c’est-à-dire au 1er rang en tant qu'”acteur” vous redevenez maître de votre vie, de votre destinée. Vous reprenez confiance en vous et votre estime de vous-même n’est pas anéantie.

Tant que vous n’aurez pas saisi, conscientisé ces deux fonctions de vous-même vous n’avancerez pas.

Accepter son action ou inaction (cela revient au même) dans la contrainte exercée c’est franchir un cap majeur.
En restant uniquement dans la case “victime” (même si victime vous êtes ne vous méprenez pas sur mes propos) vous n’éclairez qu’un pan et mettez de côté ce qui vous servira de moteur et d’action de résilience au présent et dans le futur
En assumant d’avoir agi ou non-agi (qui reste un acte) vous conservez le contrôle et ne le laissez pas à autrui ce qui est très différent d’être uniquement “victime” qui vous met en position de domination totale.

Je me doute que ce que j’écris là bouscule votre mental, qui lui préfèrera dans tous les cas vous voir “victime” pour ne pas avoir à se remettre en cause (merci l’ego).
Il est “logique” que cela vous contrarie ou vienne vous titiller.
Je comprends qu’accepter sa part de responsabilité soit difficile à entendre !
Je le sais d’autant mieux que j’ai dû moi-même passer par cette étape pour en être où j’en suis aujourd’hui.
Mais ce que je sais aussi c’est que tant que vous ne franchirez pas cette barrière (mentale) vous stagnerez et resterez bloqué dans vos croyances/préjugés et que pour vous sortir de là et vous libérer la seule issue est de vous replacer au centre et de comprendre votre implication consciente ou inconsciente.

Pour tout travail libérateur, je reste à votre disposition 🤗
Delphine