Réflexion #1

Je ne sais pas si c’est moi ou bien les autres le problème.
Peut-être les deux d’ailleurs.

Je viens de consacrer plus d’un mois à (presque exclusivement) l’accueil d’un chiot et j’ai plus appris à son contact qu’au contact des humains.
Des humains qui sont actuellement à côté de leur pompes, des humains qui disent un truc pour se contredire dans la foulée, des humains qui ne savent pas ce qu’ils veulent, des humains qui en oublient les autres tant préoccupés par leurs propres intérêts, des humains qui n’écoutent pas, des humains qui sont là sans être là, des humains absorbés par tout et surtout par rien, des humains inconstants…

Cela me laisse songeuse. Ce “je dis blanc et j’agis noir” (quand j’agis). Curieux cette contradiction de plus en plus présente et surtout visible de mes semblables. Manque total d’alignement. Des gens perdus, paumés, déboussolés qui en oublient leur.s sens (direction & sentis = double sens ;-)).

Comment aider des gens qui ne veulent pas être aidés ?
Comment aider des gens qui estiment ne pas avoir besoin d’aide ?
Comment aider des gens qui ne savent pas qu’ils ont besoin d’aide ?

 

J’écoutais hier un souvenir fb d’un message vocal de mars 2020 que j’avais fait suite à notre retour du Sri Lanka en même temps que notre “enfermement”.
Je me demande si celui-ci n’est pas pire aujourd’hui alors même que les portes sont ouvertes. On se recroqueville. On se cloisonne. On s’isole.

Alors s’isoler je n’ai rien contre bien au contraire mais s’isoler lorsque l’on n’a rien à se dire, rien à écrire, rien à méditer… difficile pour s’éLever.

Surfe sur cette vague d’anéantissement presque général l’aplomb des tendances endormeuses pour ne pas dire asservissantes.
Profiter de l’aubaine de ce chao sociétal.
Après tout il serait sot de ne pas en profiter.

Question de valeurs toujours.

J’ai préféré prendre le large par volonté mais aussi par nécessité tant ce que l’on est en train de faire de nous me… laisse pantoise.

Comme quoi l’humain m’épatera jusqu’à ma fin dans sa crédulité et sa cupidité constantes.

N’allez pas croire que cela m’offusque, je suis juste une spectActrice d’un monde dans lequel j’évolue certes mais sur un chemin parallèle.
J’y croise des gens chouettes avec qui je partage beaucoup car nous pouvons encore nous parler, discuter, échanger, rire, réfléchir, rêver, crier, pleurer, accepter nos différences d’opinion, de point de vue, de vision…

Je finirai en te disant de conserver ton discernement en toutes circonstances. Si tu es mal contacte des personnes saines et fiables. Puis si tu es seul.e, prends un bain de nature car elle a un pouvoir de réponse fantastique que beaucoup ignorent.
N’oublie pas que personne ne t’oblige à prendre le chemin général, tracé, standardisé, balisé.
Tu peux faire partie d’un même monde tout en empruntant une trajectoire différente et parallèle 😉

“Le monde est ce que nous en faisons” Gandhi

Delphine